Syndrome de Wobbler | 5 Points Important

Caractéristiques cliniques et signes du syndrome de Wobbler: guide complet

Introduction

Le syndrome de Wobbler est une affection complexe qui affecte les vertèbres cervicales des chiens. Cela entraîne une compression de la moelle épinière au niveau cervical, ce qui peut causer des troubles neurologiques et/ou des douleurs nerveuses chez le chien. Le terme « wobbler » est dérivé de l’anglais et signifie chancelant, ce qui évoque la coordination parfois déficiente des chiens atteints. Dans cet article, nous allons explorer les caractéristiques cliniques et les signes du syndrome de Wobbler, ainsi que les causes et les facteurs de risque associés. Nous examinerons également les options de diagnostic et de traitement disponibles, ainsi que les soins postopératoires nécessaires pour aider votre chien à se rétablir. Enfin, nous parlerons des perspectives de recherche et des avancées dans la compréhension et le traitement du syndrome de Wobbler.

Qu’est-ce que le syndrome de Wobbler?

Le syndrome de Wobbler est une maladie qui affecte principalement les chiens de grande race et de format géant. Il est caractérisé par une compression de la moelle épinière au niveau cervical en raison d’une anomalie dans la structure des vertèbres cervicales. Cette compression peut être causée par plusieurs facteurs, notamment une malformation osseuse, une protrusion discale ou une hypertrophie des tissus mous entourant la moelle.

Les caractéristiques cliniques du syndrome de Wobbler

Le syndrome de Wobbler est une affection complexe qui regroupe plusieurs causes. La compression médullaire dans le cas d’un tel syndrome peut provenir d’une malformation osseuse, d’une protrusion discale ou d’une hypertrophie des tissus mous entourant la moelle (ligament jaune, ligament longitudinal dorsal, capsules des processus articulaires). Chez les races de format géant, 80 % des lésions sont présentes en C6C7 (le plus fréquent), C5C6 et C4C5. Les signes cliniques peuvent varier d’un chien à l’autre, mais voici les plus communs :

  • Raideurs ou douleurs au cou
  • Démarche chancelante
  • Pas courts, apparence de faiblesse dans les membres avants
  • Paralysie partielle ou complète

Affaissement des muscles près des épaules et difficulté à se relever peuvent également être observés.

Les symptômes et les signes du syndrome de Wobbler

Les signes cliniques du syndrome de Wobbler peuvent varier selon la gravité de la maladie. Les chiens atteints peuvent afficher des signes tels que des raideurs ou des douleurs au niveau du cou, une démarche chancelante, des pas courts et une apparence de faiblesse dans les membres avants. Dans les cas graves, les chiens peuvent souffrir de paralysie partielle ou complète. Chez les races de format géant, les signes cliniques sont souvent plus sévères et peuvent inclure un affaissement des muscles près des épaules ainsi qu’une difficulté à se relever.

Les symptômes du syndrome de Wobbler se développent généralement sur plusieurs semaines à plusieurs mois. Les chiens atteints peuvent également présenter des signes tels qu’une ataxie des membres postérieurs avec des déficits proprioceptifs.

Les chiens ayant des lésions de la partie crâniale à moyenne des cervicales peuvent avoir une ataxie symétrique des quatre membres. Cependant, dans la majorité des cas, l’ataxie des membres antérieurs est très modérée comparée à celle des membres postérieurs. Quinze pour cent des cas sont présentés tétraparétiques et seulement 5 à 10 % des chiens sont présentés pour de la douleur uniquement.

Les causes et les facteurs de risque du syndrome deWobbler

Le syndrome de Wobbler est une maladie complexe qui peut découler de diverses causes et facteurs de risque. Il n’y a pas de cause unique pour le syndrome de Wobbler, mais plutôt un ensemble de facteurs qui peuvent contribuer à son développement.

Les facteurs génétiques

Il existe des preuves suggérant que le syndrome de Wobbler peut être lié à des facteurs génétiques. Certaines races de chiens sont plus susceptibles de développer cette affection, ce qui suggère qu’il peut y avoir une composante génétique impliquée. Toutefois, les recherches sur cette question sont encore en cours et il n’existe pas de preuve définitive établissant un lien génétique direct avec le syndrome de Wobbler.

Les facteurs environnementaux

Des facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle dans le développement du syndrome de Wobbler. Selon PetMD, la consommation excessive de protéines, de calcium ou de calories est un facteur de risque supplémentaire. Des études ont également montré que l’obésité peut augmenter les risques de développer le syndrome de Wobbler.

Les races prédisposées

Certaines races de chiens sont plus susceptibles de développer le syndrome de Wobbler. Parmi celles-ci figurent :

  • Le Doberman Pinscher (Figure 1)
  • Le Dalmatien
  • Le Braque de Weimar
  • Le Dogue allemand (Figure 2)

Cependant, il est important de noter que d’autres races peuvent également être touchées par le syndrome de Wobbler. La prédisposition raciale ne signifie pas qu’un chien de ces races développera nécessairement cette affection, mais simplement qu’il existe un risque accru.

Diagnostic et critères diagnostiques du syndrome de Wobbler

Le diagnostic du syndrome de Wobbler dépend de plusieurs facteurs, notamment l’examen physique, les radiographies et l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ces méthodes permettent au vétérinaire de déterminer si la moelle épinière est comprimée et d’identifier la cause de la compression.

Examen physique

Lors de l’examen physique, le vétérinaire évaluera la démarche du chien, sa coordination et sa force musculaire. Il vérifiera également la présence de douleur ou de raideur au niveau du cou. Cependant, un examen physique seul ne suffit pas pour poser un diagnostic définitif du syndrome de Wobbler.

Radiographies

Les radiographies sont souvent utilisées pour détecter les anomalies vertébrales associées au syndrome de Wobbler. Cependant, leur utilité est limitée, car les modifications qu’elles peuvent mettre en évidence se retrouvent également chez 20 à 25 % des chiens sains (Figure 3). De plus, les radiographies ne permettent pas de visualiser directement la moelle épinière ou les tissus mous entourant les vertèbres.

IRM

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une méthode plus précise pour diagnostiquer le syndrome de Wobbler. Elle permet de visualiser directement la moelle épinière et les structures environnantes, ainsi que d’identifier la cause de la compression. L’IRM peut également aider à déterminer la gravité de l’affection et à orienter les options de traitement (Figures 4, 5 et 6).

Syndrome de Wobbler | 5 Points Important

Les examens complémentaires pour évaluer le syndrome de Wobbler

En plus des méthodes de diagnostic mentionnées ci-dessus, d’autres examens peuvent être utiles pour évaluer la santé générale du chien et déterminer si d’autres problèmes de santé peuvent contribuer à ses symptômes. Ces examens complémentaires peuvent inclure :

Analyse sanguineUne analyse sanguine peut être effectuée pour évaluer la fonction rénale, hépatique et pancréatique du chien, ainsi que pour vérifier la présence de signes d’infection ou d’inflammation. Cela permet au vétérinaire de déterminer si d’autres problèmes de santé peuvent être à l’origine des symptômes observés.

Ponction lombaire

Une ponction lombaire peut être réalisée pour prélever du liquide céphalorachidien (LCR) et analyser sa composition. Cette procédure peut aider à identifier les signes d’inflammation ou d’infection dans le système nerveux central, ce qui peut contribuer aux symptômes du syndrome de Wobbler.

Tests de fonction nerveuse

Des tests de fonction nerveuse, tels que l’électromyographie (EMG) et les potentiels évoqués somesthésiques (PESS), peuvent être utilisés pour évaluer la fonction nerveuse chezles chiens atteints du syndrome de Wobbler. Ces tests peuvent aider à déterminer la gravité de l’affection et à évaluer l’efficacité des traitements.

syndrome épaule-main | 5 Points Important

Options de traitement pour le syndrome de Wobbler

Le traitement du syndrome de Wobbler dépendra de la gravité de l’affection et de la cause sous-jacente de la compression médullaire. Les options de traitement peuvent inclure :

La gestion conservatrice

Dans les cas bénins de syndrome de Wobbler, une gestion conservatrice peut être envisagée. Cela peut inclure des modifications du mode de vie, telles que la restriction de l’exercice, l’utilisation d’un harnais plutôt que d’un collier et la mise en place d’une alimentation adaptée pour contrôler le poids et minimiser l’inflammation. Dans certains cas, des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être prescrits pour soulager la douleur et l’inflammation associées au syndromede Wobbler.

Les médicaments

En plus des AINS, d’autres médicaments peuvent être prescrits pour aider à gérer les symptômes du syndrome de Wobbler. Les corticostéroïdes, par exemple, peuvent être utilisés pour réduire l’inflammation et la douleur, tandis que des relaxants musculaires et des analgésiques peuvent être administrés pour aider à contrôler les spasmes musculaires et la douleur nerveuse associée au syndrome de Wobbler.

La thérapie physique

La thérapie physique, telle que la physiothérapie et l’hydrothérapie, peut être bénéfique pour les chiens atteints du syndrome de Wobbler. Ces traitements aident à renforcer les muscles, à améliorer la mobilité et à réduire la douleur. Ils peuvent également aider à prévenir l’atrophie musculaire et à maintenir la fonction nerveuse.

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